Numéro |
J. Soc. Biol.
Volume 195, Numéro 4, 2001
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Page(s) | 355 - 361 | |
Section | Mécanismes de la mémoire | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jbio/2001195040355 | |
Publié en ligne | 4 avril 2017 |
Les bases neurales de la mémoire spatiale chez l’animal : que nous disent les neurones de Phippocampe ?
The neural bases of spatial memory in animals : what do hippocampal neurones tell us?
Centre de Recherche en Neurosciences Cognitives, Centre National de la Recherche Scientifique 31 chemin Joseph-Aiguier, 13402 Marseille cedex 20, France.
Les travaux récents d’enregistrement de l’activité neuronale unitaire chez le rat libre de se déplacer montrent l’existence de deux populations de neurones signalant l’emplacement ou l’orientation courante de l’animal : les cellules de lieu que l’on trouve en particulier dans l’hippocampe, et les cellules d’orientation de la tête que l’on trouve dans des aires anatomiquement et fonctionnellement reliées à l’hippocampe. Les propriétés de ces deux populations de neurones montrent leur forte dépendance vis-à-vis des informations provenant de l’environnement, et suggèrent leur participation dans les comportements reposant sur la mémoire spatiale. Conjointement, les cellules de lieu et les cellules d’orientation de la tête participeraient à un réseau neuronal permettant à l’animal de s’orienter dans l’espace, et de mémoriser des lieux. Ce réseau pourrait également être à l’œuvre dans l’espèce humaine, en particulier pour le codage des événements spécifiques en mémoire épisodique.
Abstract
Recent studies relying on the recording of neuronal unit activity in freely moving rats show the existence of two populations of neurons signalling the animal’s location or head direction : place cells found primarily in the hippocampus and head direction cells found in brain areas anatomically and functionally related to the hippocampus. The properties of these two neuronal populations suggest that their activity strongly depends upon information cues stemming from the spatial environment, and also suggest their involvement in spatial memory. Place cells and head direction cells would jointly participate in a neural network allowing the animal to orient in space and to store spatial locations in memory. This network would also be operating in humans, in particular for encoding specific events in episodic memory.
© Société de Biologie, Paris, 2001
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