Gènes MUC : une superfamille de gènes ? Vers une classification fonctionnelle des apomucines humaines

MUC genes: a superfamily of genes? Varied structures and expression patterns predict diverse and specific functions

¹ Unité INSERM n° 377, Place de Verdun, 59045 Lille Cedex.
² Secteur de Biologie Moléculaire Commun aux Laboratoires de Biochimie et Biologie Moléculaire de l’Hôpital C.-Huriez et Laboratoire de Biochimie-Endocrinologie de la Clinique M.-Linquette, CHRU de Lille, 59037 Lille Cedex.
³ Faculté de Médecine Henri-Warembourg, Université de Lille II, 1, place de Verdun, 59045 Lille Cedex.
⁴ Tél. : 33 3 20 29 88 58. Fax : 33 3 20 53 85 62. e mail : jpa@lille.inserm.fr.

Résumé

Depuis 1987, un certain nombre d’ADNc partiels d’apomucines humaines ont pu être caractérisés à partir de tissus mucipares variés. Leur étude (structure-expression) a permis d’identifier 8 gènes MUC (MUC1, MUC2, MUC3, MUC4, MUC5AC, MUC5B, MUC6, MUC7), deux autres gènes proposés pour les symboles MUC8 et MUC9 sont moins bien caractérisés. Ce travail propose une revue générale synthétique des éléments connus sur la structure et l’expression de ces gènes en vue d’une classification fonctionnelle.

Abstract

The MUC genes encode epithelial mucins. Eight different human genes have been well characterized, and two others identified more recently. Among them, a family of four genes, expressed in the respiratory and digestive tracts, is clustered to chromosome 11p15.5; and these genes encode gel-forming mucins which are structurally related to the superfamily of cystine-knot growth factors. A second group is composed of three independent genes encoding various isoforms of mucins including membrane-bound mucins associated to carcinomas. In this second group, MUC3 and MUC4 encode large apomucins containing EGF-like domains.