Numéro |
J. Soc. Biol.
Volume 201, Numéro 1, 2007
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Page(s) | 61 - 68 | |
Section | Déficit neurosensoriels | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jbio:2007007 | |
Publié en ligne | 15 janvier 2007 |
Polarité planaire chez les Mammifères : similitudes et divergences avec la Drosophile
Planar polarity in mammals: similarity and divergence with Drosophila Melanosgaster
Équipe Avenir 2, INSERM, Institut Francois Magendie, Université Bordeaux II, 146, rue Léo-Saignat, 33077 Bordeaux Cedex, France.
Auteur de correspondance : montcouquiol@bordeaux.inserm.fr
Reçu :
26
Juin
2006
Les gènes de la polarité planaire (PP) furent initialement découverts chez les Invertébrés (Drosophila Melanogaster) pour leur rôle dans l'orientation uniforme de structure (cils, groupes de cellules) dans le plan de l'épithélium. Au cours de ces cinq dernières années, de nombreux travaux ont montré que chez les Vertébrés, et en particulier les Mammifères, certains homologues de ces gènes sont importants dans des mécanismes développementaux aussi divers que la fermeture de la gouttière neurale, la maladie polykystique du rein, les fonctions de l'oreille interne (audition, équilibre) ou encore la maladie de Bardet- Biedl. Ces processus font appel à un groupe de gènes dont l'implication dans des mécanismes de PP est conservée au cours de l'évolution pour certains, ou uniquement présente chez les Mammifères pour d'autres. En 2003, l'identification de la cochlée comme modèle d'étude de la PP chez les Vertébrés a ouvert la voie à l'identification des gènes importants chez les Mammifères. Les protéines codées par ces gènes sont des protéines de surface et des protéines de la signalisation intracellulaire dont les mécanismes d'action restent encore énigmatiques. Il semble de plus en plus évident que notre compréhension des mécanismes de la PP chez les Mammifères passe par l'analyse de gènes homologues à ceux de la Drosophile, mais également par l'identification de gènes spécifiques aux Mammifères.
Abstract
Planar cell polarity (PCP) genes were originally identified in invertebrates (Drosophila Melanogaster) for their role in the uniform orientation of a structure within the plane of the epithelium (hair, group of cells). During the last five years, numerous studies have shown that vertebrate, but more importantly, mammalian homologues of some of these genes are involved in various developmental processes such as neural tube closure, polycystic kidney disease, inner ear functions (hearing, balance) or Bardet Biedl syndrome. These processes rely on a set of genes whose PCP function is conserved in mammals and Drosophila Melanogaster for some, or only present in mammals for others. In 2003, the inner ear was identified as a model to study PP in mammals and allowed the identification of the first important genes. These genes encode a variety of cell surface molecules as well as intracellular adapters whose molecular mechanisms are still poorly understood. It is clear that the identification of the PP pathways in mammals will come from a comparison with the genes in Drosophila, but also from the identification of genes specific to mammals.
© Société de Biologie, 2007
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