Numéro |
J. Soc. Biol.
Volume 197, Numéro 4, 2003
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Page(s) | 367 - 373 | |
Section | Les nouveaux aspects de la microbiologie moléculaire | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jbio/2003197040367 | |
Publié en ligne | 4 avril 2017 |
Les récepteurs Tyrosine kinases de Schistosoma mansoni : à la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques
Schistosoma mansoni Receptor tyrosine kinases: towards new therapeutic targets
U547 INSERM, Institut Pasteur de Lille, 1, rue du Pr Calmette, 59019 Lille Cedex Correspondance : colette.dissous@pasteur-lille.fr
Malgré les efforts entrepris pour contrôler sa transmission, la schistosomose reste la seconde endémie parasitaire mondiale et représente toujours un véritable problème de santé publique ainsi qu’un handicap pour la croissance économique de bon nombre de pays en voie de développement. Dans le cas de l’infection à Schistosoma mansoni, l’apparition de cas de résistance au praziquantel, drogue de choix actuelle pour le traitement de la maladie, représente une menace importante pour la santé des populations et motive la poursuite de recherches visant à la découverte de nouvelles molécules. Les récents succès obtenus en chimiothérapie anticancéreuse avec l’utilisation d’inhibiteurs spécifiques de récepteurs tyrosine kinases (RTK), tel que le récepteur EGF, nous ont conduits à considérer que, d’une manière analogue, les récepteurs aux facteurs de croissance du parasite pourraient être des cibles thérapeutiques potentielles. Trois RTK ont été identifiés chez S. mansoni : un récepteur de l’EGF, un récepteur de l’insuline et un récepteur complètement original appartenant probablement à une classe de RTK qui n’avait pas été encore identifiée. Les études structurales et fonctionnelles ont démontré la conservation et les divergences de ces RTK parasitaires et en font des candidats privilégiés en tant que nouvelles cibles chimiothérapeutiques.
Abstract
In spite of numerous efforts towards the control of its transmission, schistosomiasis still remains an important parasitic disease and represents a serious public health concern and a major economical problem in a lot of developing countries. The detection in different S. mansoni endemic areas of resistance to Praziquantel, the only drug currently used against the parasite, was sufficient to motivate actively further research for the discovery of novel drug treatments. Specific inhibitors for tyrosine kinase receptors (such as EGF receptor) are currently used with success as anti-tumor drugs. As cell proliferation and differentiation are essential events in the complex life cycle of the schistosome, we have attempted to consider parasite growth factor receptors as potential targets for a new generation of anti-parasitic agents. Three RTK have been identified in S. mansoni: an EGF receptor, an insulin receptor and a third receptor with an original structure probably belonging to a new class of RTK never identified. Structural and functional analyses of the parasite receptors demonstrated the conservation but also the divergences with their vertebrate counterparts, which are therefore excellent candidates for strategies of specific parasite RTK inhibition.
© Société de Biologie, Paris, 2003
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